Weekend pascal : la suite
La levée des troupes a été laborieuse, il faut dire que les vapeurs alcoolisées associées à la digestion du cassoulet ont eu raison des plus vaillants, d'autant qu'il pleut, une pluie froide qui n'engage pas à sauter sur les mob's.
C'est donc vers dix heures que la troupe s'ébranle direction le col de Latrape bon démarrage pour l'échauffement avec des passage à 9%, un bon test pour la Corse.
Jacky et moi on fait office de voiture-balai.
Dès les premières pentes, c'est pour une fois Jean Michel qui en a rêvé toute la nuit qui tombe en rade, les billes du vario reste coincées, on le retrouve poussant tête baissée, on ne sait pas si c'est l'effort ou la honte, beaux joueurs on penchera pour l'effort car la pente est rude.
On prépare la voiture pour grimper la 881 et son pilote, mais Gérard arrive à son secours et d'un coup de baguette magique remet tout en place, c'est pas encore cette fois qu'il fera fourgon.
La panne
Tout le monde se retrouvera en haut du col de Latrape, Jean Michel est reçu sous une salve de sourires sarcastiques qui en disent long sur la déception des participants de ne pas le voir arriver avec la voiture-balai.
Premier col de la journée
La descente se fera la poignée en dedans avant d'attaquer le col du Saraillé au départ d'Ercé.
La petite route grimpe à travers les bois avec parfois quelques pourcentages indéterminés mais rudes, José sur son chopper à quelques peines et doit donner du jarret dans les virages.
Côté météo, ça s'améliore mais les nuages sont toujours là, nos accolites ne pourront admirer, à Cominac, la vue imprenable du Vallier et le cirque de Cagateille, qu'à travers quelques petites éclaicies, dommage car la vue est fantastique.
Cominac
en route vers le Saraillé
La troupe continuera vers le Col du Saraillé à travers les hétraies, dommage que le soleil ne soit pas de la partie car les couleurs sont magnifiques mais il ne pleut plus, avant d'aller boire un café à Massat, où ils feront une arrivée remarquée au moment de la sortie de la messe.
Second col de la balade.
Les bécanes refroidies, les mobeurs réchauffés par un bon café, reste à escalader le troisème col de la journée, le Col de Port qui doit nous amener par une longue descente à Tarascon.
La montée est longue mais régulière pas de problème pour les mobeurs et leur bécanes, tout le monde arrive en haut.
Malgré le petit Nord-Ouest qui souffle on s'installe sur une table pour faire l'omelette pascale, est-ce l'odeur des oignons qui dorent dans la poêle ou autre chose, le soleil revient.
Le jaune avalé (il en reste) le casse-croûte sera avalé rapidement car la température est un peu fraîche malgré le soleil.
Au moment du départ le frangin est en délicatesse avec son antiparasite et son joint de culasse qui a tendance à laisser passer la compression.
Le rodage de son nouveau cylindre a été quand même un peu Hard. Trois tours de clés sur la culasse et ça repart.
Omelette pascale de rigueur comme la température
Le retour se fera sans problème pour les mob's et leurs pilotes jusqu'au repère de Gérard. Pour nous et le frangin direction Sainte-Colombe, dans la dernière ligne droite le frangin peaufine le rodage avec des pointes à 65 kms/heure jusqu'à ce qu'apparement le joint de culasse ne rende l'âme, la 881 et son pilote feront fourgon à deux kilomètres de l'écurie.
seconde panne !
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